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الخميس، 10 أبريل 2014
الاثنين، 7 أبريل 2014
الأحد، 6 أبريل 2014
السبت، 5 أبريل 2014
Child of light configuration
CONFIGURATION REQUISE
Minimum :
Système : Windows 7 SP1, Windows 8/8.1 (32/64bit versions)
Processeur : Intel Core2Duo E8200 @ 2.6 GHz ou AMD Athlon II
X2 240 @ 2.8 GHz
Mémoire : 2Go
Carte vidéo : nVidia GeForce 8800 GT ou AMD Radeon HD2900 XT
(512MB VRAM avec Shader Model 4.0 ou plus récent)
Disque dur : 3 Go
DirectX: DirectX Juin 2010 Redistributable
Carte son compatible DirectX avec les derniers drivers
Recommandée :
Système : Windows 7 SP1, Windows 8/8.1 (32/64bit versions)
Processeur : Intel Core2Quad Q8400 @ 2.6 GHz ou AMD Athlon
II X4 620 @ 2.6 GHz
Mémoire : 4Go ou plus
Carte vidéo : nVidia GeForce GTX260 ou AMD Radeon HD4870
(512MB VRAM avec Shader Model 4.0 ou plus récent)
Disque dur : 3 Go
DirectX: DirectX Juin 2010 Redistributable
Carte son compatible DirectX avec les derniers drivers
Autres: Clavier et souris compatible Windows, optionnel
Manette XBOX360 ou compatible
Cartes vidéo supportées au lancement:
NVidia GeForce 8800GT ou plus récent, GeForce 9, GT200,
GT400, GT500, GT600, GT700 series
AMD Radeon HD2900XT ou plus récent, HD3000, HD4000, HD5000,
HD6000, HD7000, R7 and R9 series
Child of light preview
Parce
qu’Ubisoft ne rime pas uniquement avec des Far Cry, des Assassin’s Creed ou des
Lapins Crétins, il arrive parfois que des surprises surgissent des studios. A
Montréal par exemple, une partie de l’équipe de développement a été désignée
pour s’occuper d’un projet à mille lieues des thèmes abordés par les stars du
box-office. Et pour y ajouter un peu de douceur, c’est la jeune artiste Cœur de
Pirate qui s’est occupée de nous faire voyager musicalement.
Child of Light n’a effectivement rien à voir avec les FPS et
autres TPS d’aujourd’hui, préférant baigner dans la poésie plutôt que
dans l’hémoglobine. Utilisant le même moteur que les derniers Rayman, ce jeu de
rôle enchante instantanément par sa direction artistique et ses successions de
peintures sur fond 2D. Et la suite des événements ne va que confirmer les
premières impressions : le voyage au pays de Lemuria s’annonce féerique.
La quête vers la Reine Noire s'annonce périlleuse.
Point de chevalier ou encore de magicien, c’est plus
simplement dans la peau d’Aurora, une jeune princesse, que vous allez arpenter
ce monde onirique regorgeant de dangers et de secrets. Pour l’aider dans son
aventure, l’héroïne sera accompagnée d’une luciole (Igniculus) qui aura une
importance capitale. Contrôlable avec le stick droit, elle a comme principale
fonction de ramasser les gemmes inaccessibles, activer des leviers hors de
portée, ou encore gêner les ennemis lors des combats. Indispensable dans ce
conte de fées, ce petit compagnon sera jouable également dans le mode
coopératif. Si les débuts dans Lemuria nous en apprennent un peu plus sur le
scénario (que nous vous laisserons découvrir), l’idée du studio est de narrer
de manière poétique le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Rapidement
donc, Aurora va petit à petit perdre son âme d’enfant en se retrouvant
confrontée à des monstres qui, visiblement, ne sévissent pas uniquement dans
les rêves. Araignées, géants, loups, statues, hydre à trois têtes… le bestiaire
a de quoi faire frémir, sans pour autant ralentir la détermination de l’enfant,
bien décidée à mettre la main sur la Reine Noire qui s’est emparée du Soleil,
de la Lune et des étoiles.
Tour par tour, mais pas forcément
.
Concernant les combats au tour par tour justement, ils se
déclenchent simplement en fonçant sur les adversaires. Une barre apparaît alors
en bas de l’écran, où l’on distingue des icônes représentant chaque combattant.
Cette barre est découpée en deux parties, la première symbolisant l’attente
avant l’attaque, la seconde, le temps de cast. La logique du tour par tour
n’étant cependant pas figée, Aurora peut, en s’aidant de la luciole, ralentir
la barre de cast de ses adversaires, ce qui lui permet de pouvoir frapper deux
fois de suite. Il faut pour cela bien utiliser la jauge de l’Igniculus, car
celle-ci baissera à chaque fois que vous y aurez recours. Les gemmes
disséminées dans les tableaux permettront néanmoins de la remplir
régulièrement.
Ficelles classiques du jeu de rôle
.
Durant son voyage, Aurora fera également connaissance avec
d’autres personnages hauts en couleur, qui n’hésiteront pas à lui prêter
main-forte. La jeune fille aura d’ailleurs la possibilité de switcher de
partenaires quand bon lui semblera, histoire de profiter de leurs compétences
individuelles. Le gameplay, lui, se calque sur celui des jeux du même genre,
nécessitant un bon sens tactique, d’autant plus qu’aucune barre de vie des
ennemis n’est visible.Le système de leveling est également sans grosses surprises,
chaque niveau passé donnant la possibilité à Aurora et ses acolytes d’améliorer
leurs aptitudes au combat via l’arbre de compétences. Les saphirs et autres
rubis ramassés dans Lemuria seront également utiles, dès lors qu’il s’agira de
crafter les éléments d’armures. Résistance au feu, à l’eau, pouvoir d’attaque
augmenté… les déclinaisons demeurent éminemment nombreuses.
Un conte à écrire
Aurora sera maîtresse du déroulement de l'histoire.
Bien que suivant une trame scénaristique, Child of Light ne
dirige pas le joueur à proprement parler. Ce conte, s’il est bien composé d’un
début et d’une fin,c’est Aurora qui en dessinera le déroulement, au gré et au
vent de son exploration. Ayant rapidement appris à voler, la jeune princesse va
ainsi prendre de la hauteur et atteindre des zones inexplorées, allant ainsi de
découverte en découverte. Si les combats occuperont une large place dans
l’histoire, quelques énigmes guère retorses mais bienvenues viendront alimenter
l’écriture de cette aventure si bien amenée. Jumeler de féroces affrontements à
une balade féerique n’était pas chose aisée, et pourtant les Canadiens
d’Ubisoft y sont parvenus. Alliant une patte graphique merveilleuse faite de
décors enchanteurs, de mondes inquiétants et de monstres cauchemardesques,
Child of Light résume parfaitement le genre de rêves que l’on a tous fait un
jour. Un monde d’insouciance et de violence qui efface doucement mais sûrement
les dernières onces de naïveté qui sommeillent en nous, à travers une histoire
qui narre ce difficile passage de l’enfance à l’âge adulte.
Child of Light est la démonstration parfaite
qu’aujourd’hui, l’industrie du jeu vidéo peut accoucher d’un titre où l’idée
première n’est pas forcément de penser « bénéfice ». En laissant à
une petite équipe de développement la liberté de créer, on se retrouve face à
une histoire superbement orchestrée, autant au niveau visuel qu'au niveau du
message qu’elle veut émettre. Ce jeu de rôle poétique demeure avant tout un
beau voyage auquel on participe sans se faire prier tant son univers enchante.
APERÇU : TRÈS BON
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