Déjà aperçu en début d'année, GRID 2 s'est de nouveau laissé
approcher le temps d'une courte session multijoueur. L'occasion pour nous de
foncer – virtuellement – dans les rues de Paris, mais aussi de confirmer tout
le potentiel du jeu de course de Codemasters.
Le premier GRID piochait dans diverses influences, pour un
résultat un brin consensuel : en voulant plaire à tous les publics, le jeu
en oubliait d'avoir sa propre personnalité. GRID 2 parviendra-t-il à éviter cet
écueil ? Il est trop tôt pour le dire ; nous préférons attendre la
version finale, qui sortira fin mai, pour nous prononcer. Mais l'abandon de
« Race Driver » dans le titre en dit long sur la volonté de
Codemasters de s'affranchir une bonne fois pour toutes de l'héritage TOCA, et
d'imposer GRID comme une marque à part entière. Pour autant, le jeu tente
toujours de rassembler un large public en adoptant un modèle de conduite ni
tout à fait arcade, ni vraiment simulation, comme nous avons pu le constater
manette en mains.
C'est
donc le mode multijoueur qui s'est laissé découvrir.
Cette petite session nous a permis d'essayer trois
courses : une dans les rues de Dubaï, une autre dans les rues de Paris, et
le circuit portugais d'Algarve. Le tout avec des véhicules variés :
McLaren F1 GT, SRT Viper et Audi R8 LMS Ultra furent les choix de votre
serviteur. Au total, GRID 2 devrait proposer plus de 50 voitures. Il y en aura
pour tous les goûts : des américaines (Ford Mustang, Chevrolet Camaro SS...),
des européennes (Alfa Romeo 8C, Jaguar XKR-S...) et des japonaises (Nissan
GT-R, Mazda RX-7...). Les adeptes de la customisation seront ravis d'apprendre
que les possibilités ont été renforcées, avec encore plus de jantes, de
stickers, de peintures et autres fioritures destinées à faire le kéké. Mais la
personnalisation des bolides n'est pas que visuelle ; un assortiment de
pièces détachées permettra aussi de gonfler sa caisse. Selon les développeurs,
une voiture bien trafiquée pourra rivaliser avec des véhicules de la catégorie
supérieure. A condition de bien piloter, évidemment...
Alors,
ces deux joueurs ont-ils le même profil de pilotage ?
Justement, qu'en est-il du pilotage ? Difficile
d'émettre un jugement après seulement trois courses, mais le comportement des
voitures nous a paru assez réaliste. Leur poids, notamment, se faisait bien
sentir, tandis que leur puissance obligeait à accélérer à nouveau avec douceur
en sortie de virage pour ne pas partir en tête-à-queue. Notez que je
généralise, mais chaque véhicule devrait disposer de son propre modèle
physique. Et que les débutants se rassurent : un panel d'assistances
(désactivable) permettra une prise en main en douceur. Quant à l'intelligence
artificielle, très agressive dans le premier GRID, nous n'en parlerons pas
ici ; multi oblige, c'était nos chers confrères qui se chargeaient de nous
envoyer dans le décor... Vous n'avez pas envie qu'une course se transforme en
partie de stock-cars ? Ça tombe bien, GRID 2 propose justement un système
pour éviter cela. Le jeu détecte les responsables des collisions ; chaque
joueur se voit attribuer une couleur qui reflète son comportement, depuis le
blanc (trajectoires propres) jusqu'au rouge (gros bourrin). En lançant un
serveur, vous pourrez décider de n'accepter que les joueurs d'une plage de
couleur donnée, et ainsi jouer entre gentilshommes. En voilà une bonne
idée ! GRID 2 intègre aussi un système qui détecte les vils coupeurs de
virages, et les pénalise en cas d'avantage.
Chiche,
on passe sous la tour Eiffel !
Pour le reste, le mode multijoueur de GRID 2 met l'accent
sur l'aspect social, très à la mode en ce moment. Le jeu repose sur la
plate-forme RaceNet, déjà aperçue dans F1 2012, mais qui ira encore plus loin
avec la sortie d'applications pour smartphones et tablettes. RaceNet permettra
de visualiser les statistiques des joueurs, ou encore de s'informer des
compétitions à venir. Codemasters prévoit d'organiser pas moins de neuf
événements par semaine. Les victoires feront gagner de l'expérience et de
l'argent, histoire de débloquer et d'acheter de nouvelles voitures – la
carrière multi est totalement indépendante de la progression en solo. Elles
feront aussi gagner des « followers », une jauge qui représente votre
gloire en tant que pilote. Un système de rivaux vous choisira chaque semaine un
Némesis à votre mesure, et vous serez libre de choisir d'autres rivaux selon
divers critères. GRID 2 proposera en outre une intégration avec Youtube pour
mettre en ligne facilement vos plus beaux exploits. Il sera également possible
de les partager via Facebook et Twitter. Quand on vous disait que le
multijoueur était éminemment social !
Nous avons gardé le meilleur pour la fin, afin de
récompenser les quelques lecteurs qui lisent les articles jusqu'au bout...
D'abord, le multi sera jouable à 12 avec 12 voitures différentes, ce qui
n'était pas le cas dans le premier GRID. Ensuite, sachez que le jeu proposera
aussi du multi en local à deux en écran partagé ! C'est devenu
suffisamment rare pour être souligné.
Déjà aperçu en début d'année, GRID 2 s'est de nouveau laissé
approcher le temps d'une courte session multijoueur. L'occasion pour nous de
foncer – virtuellement – dans les rues de Paris, mais aussi de confirmer tout
le potentiel du jeu de course de Codemasters.
Le premier GRID piochait dans diverses influences, pour un
résultat un brin consensuel : en voulant plaire à tous les publics, le jeu
en oubliait d'avoir sa propre personnalité. GRID 2 parviendra-t-il à éviter cet
écueil ? Il est trop tôt pour le dire ; nous préférons attendre la
version finale, qui sortira fin mai, pour nous prononcer. Mais l'abandon de
« Race Driver » dans le titre en dit long sur la volonté de
Codemasters de s'affranchir une bonne fois pour toutes de l'héritage TOCA, et
d'imposer GRID comme une marque à part entière. Pour autant, le jeu tente
toujours de rassembler un large public en adoptant un modèle de conduite ni
tout à fait arcade, ni vraiment simulation, comme nous avons pu le constater
manette en mains.
Cette petite session nous a permis d'essayer trois
courses : une dans les rues de Dubaï, une autre dans les rues de Paris, et
le circuit portugais d'Algarve. Le tout avec des véhicules variés :
McLaren F1 GT, SRT Viper et Audi R8 LMS Ultra furent les choix de votre
serviteur. Au total, GRID 2 devrait proposer plus de 50 voitures. Il y en aura
pour tous les goûts : des américaines (Ford Mustang, Chevrolet Camaro SS...),
des européennes (Alfa Romeo 8C, Jaguar XKR-S...) et des japonaises (Nissan
GT-R, Mazda RX-7...). Les adeptes de la customisation seront ravis d'apprendre
que les possibilités ont été renforcées, avec encore plus de jantes, de
stickers, de peintures et autres fioritures destinées à faire le kéké. Mais la
personnalisation des bolides n'est pas que visuelle ; un assortiment de
pièces détachées permettra aussi de gonfler sa caisse. Selon les développeurs,
une voiture bien trafiquée pourra rivaliser avec des véhicules de la catégorie
supérieure. A condition de bien piloter, évidemment...
Justement, qu'en est-il du pilotage ? Difficile
d'émettre un jugement après seulement trois courses, mais le comportement des
voitures nous a paru assez réaliste. Leur poids, notamment, se faisait bien
sentir, tandis que leur puissance obligeait à accélérer à nouveau avec douceur
en sortie de virage pour ne pas partir en tête-à-queue. Notez que je
généralise, mais chaque véhicule devrait disposer de son propre modèle
physique. Et que les débutants se rassurent : un panel d'assistances
(désactivable) permettra une prise en main en douceur. Quant à l'intelligence
artificielle, très agressive dans le premier GRID, nous n'en parlerons pas
ici ; multi oblige, c'était nos chers confrères qui se chargeaient de nous
envoyer dans le décor... Vous n'avez pas envie qu'une course se transforme en
partie de stock-cars ? Ça tombe bien, GRID 2 propose justement un système
pour éviter cela. Le jeu détecte les responsables des collisions ; chaque
joueur se voit attribuer une couleur qui reflète son comportement, depuis le
blanc (trajectoires propres) jusqu'au rouge (gros bourrin). En lançant un
serveur, vous pourrez décider de n'accepter que les joueurs d'une plage de
couleur donnée, et ainsi jouer entre gentilshommes. En voilà une bonne
idée ! GRID 2 intègre aussi un système qui détecte les vils coupeurs de
virages, et les pénalise en cas d'avantage.
Chiche,
on passe sous la tour Eiffel !
Pour le reste, le mode multijoueur de GRID 2 met l'accent
sur l'aspect social, très à la mode en ce moment. Le jeu repose sur la
plate-forme RaceNet, déjà aperçue dans F1 2012, mais qui ira encore plus loin
avec la sortie d'applications pour smartphones et tablettes. RaceNet permettra
de visualiser les statistiques des joueurs, ou encore de s'informer des
compétitions à venir. Codemasters prévoit d'organiser pas moins de neuf
événements par semaine. Les victoires feront gagner de l'expérience et de
l'argent, histoire de débloquer et d'acheter de nouvelles voitures – la
carrière multi est totalement indépendante de la progression en solo. Elles
feront aussi gagner des « followers », une jauge qui représente votre
gloire en tant que pilote. Un système de rivaux vous choisira chaque semaine un
Némesis à votre mesure, et vous serez libre de choisir d'autres rivaux selon
divers critères. GRID 2 proposera en outre une intégration avec Youtube pour
mettre en ligne facilement vos plus beaux exploits. Il sera également possible
de les partager via Facebook et Twitter. Quand on vous disait que le
multijoueur était éminemment social !
Nous avons gardé le meilleur pour la fin, afin de
récompenser les quelques lecteurs qui lisent les articles jusqu'au bout...
D'abord, le multi sera jouable à 12 avec 12 voitures différentes, ce qui
n'était pas le cas dans le premier GRID. Ensuite, sachez que le jeu proposera
aussi du multi en local à deux en écran partagé ! C'est devenu
suffisamment rare pour être souligné.
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