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الأربعاء، 5 يونيو 2013

The last of us test

Vous vous étiez tranquillement préparé à la fin du monde en aménageant un abri antiatomique et en faisant un stock de pastilles d'iode ? Pas de chance, vous avez misé sur le mauvais cheval. Contre toute attente, ce n'est pas l'exploitation anarchique de l'énergie nucléaire qui va causer la perte de l'humanité, mais bien une maladie pas très ragoutante. Vous n'avez pas pu y échapper, cette épidémie a déjà touché de plein fouet le cinéma, les comics, les séries télévisées et les jeux vidéo. Ces derniers nous proposent généralement de dégommer des infectés assoiffés de sang et, à de rares exceptions près, font peu de cas du sort des survivants. The Last of Us prend le contre-pied de cette habitude et s'adresse directement à l'affect des joueurs à travers une aventure particulièrement poignante.
Naugthy Dog s'est fait connaître avec des séries telles que les Crash Bandicoot ou les Jak and Daxter, mais aujourd'hui, c'est surtout la licence Uncharted qui fait la fierté du studio. C'est en effet à travers les aventures de Nathan Drake que les développeurs ont pu nous en mettre plein la vue. Ils ont ainsi prouvé qu'ils possédaient à la fois une véritable maîtrise technique de la PS3 et un certain sens de la mise en scène. Bref, autant dire que le dernier-né du studio est attendu au tournant par tous les possesseurs de PS3. Ces derniers risquent pourtant d'être surpris : qu'on se le dise, The Last of Us est tout, sauf une déclinaison d'un Uncharted en mode Zombies. Officiellement présenté comme un survival-action, le titre prend son temps pour nous plonger dans une ambiance oppressante. On est finalement plus proche de l'univers de Walking Dead que de celui de Resident Evil...
Il ne vous aura pas échappé que The Last of Us ne se positionne pas comme un jeu horrifique, c'est en grande partie lié à son univers. Ici, il n'est pas question de mettre en scène des zombies qui seraient tombés du ciel du jour au lendemain, le scénario s'appuie sur une infection qui se veut probable d'un point de vue scientifique. Le Cordyceps est en effet un genre de champignon qui dans la réalité a la mauvaise manie de se développer dans le corps des insectes : il commence par altérer le comportement de son hôte avant de le tuer en prenant la peine de recouvrir d'étranges excroissances qui lui permettront de disséminer ses spores. Les scénaristes de The Last of Us se sont contentés d'imaginer que cette infection se transmettait aux humains, par le biais de morsures ou d’inhalation des spores. Dans cette optique, les malheureux qui ont contracté le Cordyceps vont passer par plusieurs stades qui vont correspondre à autant de types d'ennemis différents.
Ils commencent par être ivres de rage et par attaquer violemment tout ce qui bouge. A ce niveau-là, on les appelle les « runners » (ou « coureurs » en bon français), ils sont relativement fragiles mais ils se trimbalent souvent en groupe et comme leur nom l'indique, ils ont la fâcheuse manie de vous courir après... Petit à petit, les infectés deviennent des « stalkers » puis des « clickers » (les claqueurs en VF), ils sont de plus en plus défigurés par le champignon, au point même que leur tête finit par ressembler à un énorme chou-fleur. Dans cet état, ils sont nettement plus coriaces, il vaut mieux être sûr de son coup et enchaîner les headshots pour s'en débarrasser. Eux par contre ne vous laissent pas de répit : il suffit qu'ils vous attrapent pour signer votre arrêt de mort. Heureusement, le champignon les a rendus totalement aveugles, ils sont par contre très sensibles au bruit et mieux vaut éviter de bouger lorsqu'ils s'approchent. Ils se repèrent en effet en émettant des petits cliquetis qui finiront de vous glacer le sang. Vous vous doutez bien que certains infectés ont poussé un peu plus loin la mutation, mais on vous laissera découvrir par vous-même le résultat.
Une épidémie aussi violente a forcément mis le monde sens dessus-dessous. Des zones de quarantaine ont été mises sur pied dans les plus grandes villes américaines. Ces dernières sont contrôlées d'une main de fer par l'armée. La majeure partie de la population croupit dans la pauvreté et la grogne monte. La résistance s'organise tant bien que mal autour d'un mystérieux groupe, les Lucioles, mais la répression militaire ne fait pas dans la dentelle. Bref, vingt ans se sont écoulés depuis le début de l'infection mais les choses n'ont pas vraiment l'air de s'arranger. C'est dans cet univers glauque et violent que vous incarnez Joel, un trafiquant pas très net, ni de première jeunesse à qui on confie une mission pour le moins surprenante. Il doit en effet faire sortir un colis de la zone de sécurité de Boston et l'apporter à un groupe appartenant aux Lucioles. Jusque-là rien d'extraordinaire, sauf que le colis en question n'est autre qu'une adolescente de quatorze ans prénommée Ellie. Les choses ne vont bien entendu pas tout à fait se passer comme prévu et l'aventure prend finalement des allures de road-movie post-apocalyptique à travers les Etats-Unis. C'est un voyage qui prend son temps et qui nous donne l'occasion de découvrir en douceur et sur la longueur, ces deux personnages et les relations qu'ils vont nouer.
Vous êtes prévenu, The Last of Us n'a pas grand-chose du jeu d'action frénétique. Il mise plutôt sur son ambiance hors du commun pour nous plonger régulièrement dans un état contemplatif. Ce ne sera pas une grosse surprise pour ceux qui ont déjà fait les Uncharted, mais Naugthy Dog revient encore une fois avec un univers graphique qui risque bien de vous taper dans l’œil. Le moindre panorama ou le moindre décor intérieur est une œuvre d'art. Certes, on est bien sur un jeu de fin de génération de console et on note ici ou là quelques petites textures qui manquent de netteté, mais ces petites réserves ne pèsent pas lourd dans la balance face à l'incroyable direction artistique qui insuffle une véritable âme à ce monde post-apo. Ajoutez à cela une ambiance sonore incroyable et vous obtenez un cocktail détonant. Gustavo Santaolalla signe en effet une bande originale de toute beauté, à la fois minimaliste et envoûtante, qui vous accompagne agréablement tout au long de l'aventure. Les bruitages jouent aussi un rôle primordial puisque ce sont eux qui vous indiqueront la présence d'infectés dans les parages. Histoire de ne rien gâcher, le doublage français est plutôt de bonne facture même si on regrette quelques petits bugs de synchronisation (qui seront, on l'espère, rapidement corrigés par le biais d'un patch). Les puristes pourront toujours opter pour les voix anglaises qui sont juste parfaites. N'en jetez plus, l'ambiance de The Last of Us va littéralement vous happer et risque même de vous poursuivre longtemps après que vous ayez lâché le pad. Tout le sel du titre réside donc dans son rythme si particulier : on ne sait jamais vraiment quand la contemplation va laisser place à des phases de jeu bien plus stressantes.
Les infectés ont le chic pour débarquer quand vous les attendez le moins. Quand il n'y en a qu'un ou deux, la situation est encore facilement gérable, les choses se corsent sérieusement lorsqu'ils arrivent avec des potes. N'essayez pas forcément de leur faire face : devant une horde, la fuite est parfois préférable à un acte de bravoure suicidaire. Vous vous rendrez toutefois rapidement compte que ces infectés ne sont pas aussi dangereux qu'il n'y paraît. Certes, vous ne ferez pas de vieux os si vous tombez entre leurs pattes, mais il faut reconnaître qu'ils ne sont pas très futés et qu'on peut finalement facilement anticiper leurs réactions. Notez au passage que vous pourrez aussi croiser quelques très rares bugs d'IA qui vous simplifieront la tâche. Bref, en vous la jouant infiltration, en prenant soin de dégommer un à un les champignons sur pattes avec votre arc ou en les surinant dans le dos, vous devriez vous en sortir. C'est une autre affaire quand vous êtes confronté à des humains. Ces derniers ont la fâcheuse manie de communiquer entre eux et feront tout pour vous débusquer ou pour vous contourner. Les adversaires les plus aguerris vont même pousser le vice jusqu'à vous tendre des embuscades en évitant de faire le moindre bruit pour que vous ne puissiez pas les repérer. Finalement, même si les séquences d'action nous promettent de jolies montées de stress, pour espérer s'en sortir, il faut garder la tête froide et jouer intelligemment des mécanismes d'infiltration.
ous êtes un excité de la gâchette et vous vous imaginez déjà courir furieusement droit devant vous en tirant sur tout ce qui bouge ? Vous êtes mal tombé. Pour commencer, les niveaux ne sont pas à proprement parler des environnements ouverts, mais ils sont suffisamment labyrinthiques pour vous obliger à explorer les environs. Il faut aussi savoir que vos ressources sont loin d'être inépuisables : chaque munition compte et vos armes de corps-à-corps ont une durabilité limitée. Vous devrez donc apprendre à économiser vos balles et vos consommables, et à fouiller consciencieusement les moindres recoins. Votre curiosité sera récompensée puisqu'elle vous permettra de découvrir aussi une foule de détails qui viennent enrichir l'univers du jeu. Ce sera surtout l'occasion de mettre la main sur différents matériaux de base qui vous serviront ensuite à crafter des trousses de soins, des cocktails Molotov ou encore d'autres bombes artisanales bien pratiques. Vous avez aussi la possibilité d'améliorer vos armes lorsque vous tombez sur un établi ou de débloquer des compétences en vous gavant de pilules. Faites les bons choix, il vous sera impossible de tout optimiser lors de votre première partie.
Si le craft et l'exploration tiennent un rôle prépondérant dans l'aspect survie de l'aventure, c'est finalement l'infiltration qui constitue la clef de voûte de cet édifice. On vous l'a déjà dit, il est totalement suicidaire de foncer tête baissée, il faut donc trouver des moyens de contourner vos adversaires ou de les prendre discrètement à revers. Préparez-vous à passer une bonne partie de votre temps accroupi et bien planqué derrière des éléments de couverture. Heureusement, Joel a plutôt une bonne oreille, il est capable de localiser ses ennemis en prêtant soin aux bruits qu'ils font. Concrètement, vous passez en mode « écoute » en pressant une gâchette. Le monde autour de vous passe en noir et blanc, et surtout la silhouette des adversaires bruyants apparaît clairement. Cette astuce fonctionne bien lorsque vous avez affaire à des infectés, mais c'est un peu plus compliqué lorsque vous avez face à vous des humains entraînés au combat qui cherchent à vous tendre un guet-apens. Vous l'aurez compris, il faut toujours rester sur ses gardes !
Qu'on se le dise, le solo de The Last of Us se suffit largement à lui-même. Il nous a ainsi fallu un peu plus de 18 heures de jeu pour arriver au bout de l'aventure. Certes, nous avons pris le temps de bien fouiller les environnements, mais même de cette manière nous sommes passés à côté de quelques secrets... Le joueur pressé mettra peut-être une quinzaine d'heures pour arriver au générique de fin mais il passera alors à côté de nombreux éléments qui participent pourtant à l'immersion. Bref, Naugthy Dog n'avait pas à rougir du contenu de son titre mais ça n'a pas empêché le développeur d'y ajouter un petit multijoueur histoire de combler un peu plus ses fans autour de sept maps issues du solo. Il faut être honnête, les deux modes ainsi proposés semblent des plus classiques sur le papier. On y incarne soit des membres des Lucioles, soit des chasseurs dans des matchs en 4 vs 4 qui s'apparentent finalement à du team-deathmatch ou à de l'élimination. Quatre classes de combattants sont directement disponibles mais vous pouvez aussi créer vos propres profils en choisissant les compétences et les armes dont vous profiterez. Notez qu'il est aussi possible d'acheter de l'équipement au cours de la partie un peu à la manière d'un Counter Strike.

Là où ce multi commence à se démarquer de la concurrence, c'est dans sa façon d'introduire le craft et le fameux mode « écoute » un peu de la même manière que dans le solo du jeu. Il faut ainsi être encore plus vigilant que dans un multi classique, d'autant plus que vos munitions sont ici aussi comptées. Mais c'est finalement le suivi de votre progression globale qui risque de vous offrir les plus grandes surprises. Chaque partie correspond à une journée et votre niveau global est simplement le décompte des semaines pendant lesquelles votre clan a survécu. En effet, vos victoires sur le terrain vous permettront de récolter des vivres et d'élargir votre petite communauté virtuelle représentée à l'écran par un simple nuage de points. La progression est à double tranchant car plus vous aurez de monde à vous occuper, plus il vous faudra dégoter un grand nombre de rations journalières pour les maintenir en bonne santé... Finalement, ce multi est certes dispensable, mais il ne dénature pas l'aspect survie du titre, il propose au contraire une alternative sympathique à la campagne et nous permet de souffler entre deux séquences un peu trop fortes en émotions.
  • 19/20

Rayman legends présentation

Rayman Legends a rejoint depuis fort longtemps la longue liste des jeux ayant connu une phase de développement mouvementée. La date de sortie du titre a en effet été reportée plusieurs fois avant d'être avancée pour finalement atterrir au 29 août prochain. Des changements voulus par Ubisoft pour des questions stratégiques. Pourtant, Rayman Legends aurait pu débarquer dans les étals dès février dernier, le développement du jeu étant terminé. Du moins, sur la dernière console de salon de Nintendo. Au final, c'est à une sortie simultanée sur Wii U, PS3, Xbox 360 et PS Vita que l'on aura droit dans trois mois. Cela tombe bien car nous avons justement pu mettre la main sur chacune des versions. Préparez-vous à accueillir un jeu de plates-formes qui s'annonce tout simplement fabuleux.
Un report décidé en plus haut lieu par Ubisoft alors que le jeu semblait fin prêt à sortir sur Wii U ; une photo de Michel Ancel accompagné de quelques-uns des membres du studio de Montpellier réclamant (avec humour) la « sortie de Rayman » ; il n'en fallait pas plus pour déclencher une belle polémique dans les médias en février dernier. De l'aveu même du créateur français, il existait bien une inquiétude à cette époque. Celle de voir le jeu mis au placard par Ubisoft en attendant le moment propice pour le lancer. Une inquiétude qui s'est toutefois vite dissipée puisque l'éditeur français a maintenu les équipes en place tout en leur demandant de produire du contenu supplémentaire pour accompagner l'arrivée de Rayman Legends sur le marché en août prochain. Un travail additionnel auquel est venu s'ajouter le portage sur PS3 et Xbox 360. Pas une mince affaire puisque le titre a été pensé dans un premier temps pour la Wii U. Pour réussir dans leur entreprise, les équipes basées à Montpellier ont toutefois pu compter sur un outil incroyable qu'elles maîtrisent à la perfection.
Pour Rayman Legends, Ubisoft Montpellier a utilisé une version améliorée de l'UBIart Framework, le moteur qui avait déjà servi pour Origins. Les développeurs ont beau avoir enchaîné la conception des deux titres sans véritable période de repos, cela ne les a pas empêchés de rendre leurs outils de production plus performants. Ce n'est donc en rien un hasard si Legends affiche des environnements encore plus riches et animés que son prédécesseur. Avec ses éléments en 2D superposés sur plusieurs plans et ceux en 3D naviguant au cœur des décors, le jeu s'avère même par moments impressionnant. Quant aux animations, elles sont toujours aussi déliées et nombreuses. On en compte environ 450 par personnage. Le travail a aussi porté sur les éclairages dynamiques avec un système de calques révélant les différentes lumières dessinées au préalable sur les personnages. Bien entendu, la nouvelle mouture de l'UBIart Framework permet toujours d'intégrer quasi directement les illustrations faites en amont. C'est ce qui donne cette touche si particulière au jeu. Ce côté cartoon très prononcé est donc préservé. Côté univers, après être resté en terrain connu avec Origins, Michel Ancel et ses équipes avaient la volonté d'explorer d'autres contrées, de sortir du cadre classique. Aussi, Legends est une plongée au cœur des légendes, mythes et autres histoires - au sens plus global - provenant de divers pays : mythologie grecque, fête des morts mexicaine ou encore 20.000 lieues sous les mers. On saute d'univers en univers de manière brutale sans qu'il n'y ait de vraies transitions scénarisées. Un choix parfaitement assumé. Focus sur le gameplay ! A tout cela vient se greffer des clins d’œil visuels et sonores à de multiples œuvres cinématographiques ou littéraires comme James Bond.
Manette en mains, les bases sont là. Rayman Legends est un vrai jeu de plates-formes pourvu d'ungameplay 2D toujours aussi plaisant. Pour faire simple, on se déplace, on saute et on colle des beignes à tout ce qui traîne, seul comme à plusieurs (maximum de cinq joueurs sur Wii U, deux sur Vita, quatre sur PS3 et 360). Tout au long des 124 tableaux que devrait contenir le jeu, il faut toujours collecter les Lums mais aussi libérer des Ptizètres plus maltraités que jamais. Les prisonniers sont ainsi gentiment torturés ou pendus par les pieds. Tout cela reste évidemment placé sous le signe de l'humour et le ton demeure ainsi très léger. En multijoueur, le jeu conserve ce côté frénétique et compétitif si grisant. La mort est régulière mais jamais définitive pour peu que notre compagnon de route nous délivre de la bulle prison à l'intérieur de laquelle on est enfermé. Classique mais terriblement efficace. Là où le gaemplay se complexifie, c'est lorsque le sympathique Murphy intervient. Cela signifie l'arrivée de courts puzzles coopératifs. C'était d'ailleurs le point de gameplay sur lequel Ubisoft avait insisté lors de l'E3 2012. Restait cependant à savoir comment tout cela allait se passer en solo. Sur Wii U, le joueur dirige la petite grenouille pendant que l'IA se charge de tailler la route avec le personnage principal. Il suffit alors d'utiliser les fonctions tactiles de la mablette pour couper quelques lianes ou bouger des éléments du décor ainsi que son gyroscope pour déplacer des sortes d'énormes plates-formes circulaires. Bref, le but est d'aider son allié à progresser, le plus souvent en lui libérant le passage. Plus facile à écrire qu'à faire... Sur 360 et PS3, les développeurs ont opté pour l'ajout d'un bouton supplémentaire à utiliser sur la manette. En appuyant sur ce dernier, Murphy effectue automatiquement les actions appropriées et c'est alors au joueur de profiter de l'aide qui lui est fournie pour avancer. Un choix finalement assez logique. Si le portage sur les machines de Sony et Microsoft a toujours été envisagé, il faut par ailleurs savoir qu'Ubi Montpellier s'est d'abord concentré sur la conception de la version Wii U. Avant de se pencher bien plus tard sur la manière de retranscrire l'ensemble du gameplay sur les autres consoles.

Pour exposer concrètement le contenu de Rayman Legends, Ubi nous a proposé plusieurs niveaux différents. Ce qui ressort globalement de l'échantillon exposé lors de la présentation, c'est cette volonté de renouveler sans cesse le gameplay et par extension, le plaisir de jeu. Il y a déjà ces fameux niveaux musicaux, eux aussi montrés lors du dernier E3. Le but est d'appuyer en rythme avec la chanson sur les boutons de la manette afin de franchir tous les obstacles présents à l'écran. On passe presque alors en mode rhythm game. Nous avons ainsi pu essayer le tableau nommé « Mariachi Madness » au cours duquel le joueur doit sauter de serpentin en serpentin en suivant attentivement un remix à la guitare sèche de « Eye of the Tiger » et en fracassant au passage quelques squelettes. Une séquence pleine d'humour particulièrement agréable à jouer. Autre passage sympa, autre ambiance, certains niveaux mettent les joueurs aux prises avec de gigantesques boss tout en 3D. Nous avons ainsi fait la rencontre d'un dragon mécanique particulièrement agressif. Ce combat se déroule en trois phases distinctes, toutes assez différentes. Pour éliminer cet énorme ennemi, il faut parvenir à dégommer une sorte de joyau, coincé au niveau de ses amygdales, qui lui permet de balancer des lasers dévastateurs. Afin de compliquer la tâche du joueur, Ubi Montpellier joue évidemment avec les plates-formes de différentes manières. Il faut par exemple se suspendre à des cordelettes qui ne cessent de monter et descendre au-dessus du vide. Le but est d'éviter les offensives adverses avant de profiter d'un moment d’accalmie pour se laisser aller vers la tête du dragon et délivrer quelques mandales à distance avec la plus grande précision possible. Ces affrontements contre des boss ponctueront chaque monde. Enfin, toujours concernant la variété du gameplay, certains tableaux, comme celui nommé « Les appartements sous-marins », réservent quelques surprises aux joueurs dont des phases d'infiltration. Un même niveau peut ainsi être décliné en deux versions. Une première que l'on qualifiera de classique et une seconde demandant une bonne dose de discrétion. Si se faire repérer par les ennemis n'est pas bien grave, être pris plusieurs secondes dans la lumière projetée par l'un des spots disséminés un peu partout dans le décor est plus problématique puisque cela signifie la mort assurée. Il faut donc se faire petit, la jouer fine en essayant d'éviter les multiples pièges tendus par les développeurs.